Est-ce que ça devient des troubles anxieux?

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AvocatEnthousiaste13

elle/elle

2a
Salut! J'ai un tic qui s'appelle la trichotillomanie. j'ai ça depuis environ 1 an. Ça veux dire que je m'arrache toujours les cheveux. Je retrouve des «mottes» par terre et je commence à avoir des trous dans la tête. Je fais ça tout le temps et je pense que ça deviens un trouble anxieux. Au début, je fesais ça parce que je touvais ça «satisfaisant» mais là, je le fais encore plus à cause de mon anxiété. Je fais vraiment ce que je peux pour m'en sortir, mais j'aurais besoins de conseils. Vous n'avez peut-être pas compris ce que j'ai dit, mais en gros, pourriez-vous me donner des conseils pour arrêter d'être toujours anxieuse? Merciii! :)

Réponses

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    RoseSympathique7 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·17 ans

    2a
    Coucou!
    J'espère que tu vas bien, malgré tout ça. Je comprends que ça doit être difficile pour toi. Ne t'inquiète pas, je comprends bien ce que tu veux dire. Je crois que tu essaies de trouver d'autres moyens de gérer ton stress/anxiété, et je t'encourage fortement là-dedans. Je sais que ce n'est pas facile d'arrêter. En fait, je crois que c'est une forme d'automutilation de la manière que tu en parles. Et comme d'autres personnes peuvent le faire comme en se coupant, en se frappant, ou comme toi en s'arrachant les cheveux, je sais que ça devient une addiction pour avoir l'impression de se donner du contrôle sur ce qu'on peut ressentir face à une situation.

    Les conseils que je te donnerais, ce serait de trainer un élastique avec toi, et de t'attacher les cheveux s'ils sont assez longs. Comme ça, chaque fois que tu voudras te faire mal, tu y penseras deux fois, et tu pourrais trouver des techniques pour faire autrement.

    Pour ces techniques, je t'en donne quelques unes. Exemple: lorsque tu ressens beaucoup de stress/anxiété, essaies de forcer les poings ensemble. Essaie de forcer chaque muscle de ton corps un à la fois ou encore, essaie de pousser le mur comme si tu voulais le faire tomber du haut d'une falaise. Est-ce que tu comprends ce que je veux dire? Prends de grandes respirations. Doucement. En fait, c'est de trouver un moyen de mettre toutes ces émotions sur autre chose que tes cheveux, c'est de pouvoir mieux les gérer sans te faire mal.

    Sinon, prends du temps pour toi. Ça peut avoir l'air tellement banal, mais prendre du temps pour toi avec toi-même (que ce soit du dessin, faire du sport ou un entrainement sur youtube, jouer de la musique, prendre un bain, etc.), ça va t'aider à mieux te calmer, et ça va te faire prendre compte que tu peux extérioriser ton stress/anxiété d'une autre manière.

    Bref, j'espère que j'ai répondu à ta question! S'il y a quoique ce soit, n'hésite pas à venir nous en parler, nous sommes là pour ça. Courage, tu n'es pas seule. xxx
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    TisaneBienveillante10 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·17 ans

    2a
    Salut! Je pense que tu as bien fait de venir en parler sur Espace TJ :) Ça n’a pas l’air facile tout ça… Je ne serais pas étonnée qu’il y ait en effet un lien avec du stress ou de l’anxiété. Pour en être certaine, je te dirais d’aller voir un médecin ou un autre spécialiste. C’est lui/elle qui pourra te donner un diagnostic officiel et des médications si tu en as besoin, par exemple.

    Le truc que j’ai pour quand je suis stressée, c’est de me concentrer sur autre chose. En fait, d’abord, je trouve mon problème. C’est mon examen d’histoire? Bon, alors j’ai déjà étudié hier et dimanche, j’ai bien compris la matière. Je relis mes notes, bon tout est beau. J’ai tout noté, j’ai déjà étudié. Rendue là, je n’ai pas de contrôle sur les questions de l’examen alors je n’ai plus à stresser, j’ai tout fait ce qu’il fallait.
    Une fois que j’ai vidé ma tête en trouvant mon problème et en m’assurant que ça ne sert à rien de stresser comme ça, je me concentre sur quelque chose d’autre, qui n’a pas rapport. Lire un livre, manger une pomme, dessiner, tricoter, écrire une histoire, faire mes devoirs, écrire à une amie, regarder le plafond couchée sur mon lit, ce que tu veux! Tant que tu n’y penses plus. Et c’est bien plus facile selon moi de se changer les idées quand on fait une activité qu’on aime!

    C’est vraiment dur de contrôler son stress, de le faire disparaître quand il prend trop de place. Mais je suis certaine que tu peux, peu à peu, diminuer ton anxiété. Je te conseille vraiment de parler de ce que tu ressens, de la même manière que tu l’as fait dans cette publication, à quelqu'un de ton entourage. Ça peut être un parent, un intervenant de l’école ou directement un médecin (tu peux en consulter un sans l’accord parental à partir de l’âge de 14 ans). Ta publication était claire et bien écrite, alors je suis sûre que si tu expliques ce que tu vis comme tu l’as fait dans l'Espace TJ, tu seras comprise et aidée :) Si tu veux, tu pourrais commencer par appeler ou écrire à un intervenant de Tel-Jeunes. Puisque c’est anonyme, ça pourrait être moins intimidant et ce serait vraiment un bon premier pas.

    Ne lâche pas, je pense à toi et je pense vraiment que tu iras mieux bientôt ;)
    N’oublies jamais que tu n’es pas seule et qu’il y a toujours des gens à qui demander de l’aide autour de toi! ❤️

    P-S : J’aime beaucoup écrire dans mon cahier ce qui me tracasse quand je stresse. Je me vide la tête en écrivant toutes les pensées qui me passent par la tête. Ça peut paraître bizarre, mais une fois qu’elles sont écrites, ça me donne l’impression d'être validée, d’être genre approuvée. Comme si le fait de l’écrire rendait plus « officiel » mon avis. Même que parfois, ça me donne le sentiment que mon problème est emprisonné dans la feuille. Débarrassée! Tout ça pour dire que l’écriture (et même la lecture) sont des manières d’évacuer ou d’oublier mon stress qui fonctionnent pour moi. C’était mon troisième conseil en bonus ;)
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    Casouletprodigieux3

    elle/elle·16 ans

    2a
    Salut!
    C'est difficile ce que tu vis. T'es pas la seule. Je suis moi aussi anxieuse. Moi ce que je fais c'est que
    -J'écoute de la musique
    -Je me concentres sur une activité que j'aime beaucoup (théâtre dans mon cas)
    -Je parles à mes ami.e.s
    -J'en parle à des intervenant.e.s
    -J'aide les autres
    Bref, pleins de truc comme ça.
    Moi, je te conseille vraiment d'aller en parler à un.e professionnel.le! Iel pourra vraiment t'aider. (genre un.e intervenant.e, un.e psy, un.e TES ou TS) Les publications d'en haut aussi sont vraiment aidantes selon moi!! On est là pour toi! J'espère que j'ai aidé! Hesite pas si ya quoi que ce soit!! Ici, reste toujours un espace ouverts à tous.tes!!
    xxx

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Liste de discussions

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    SésamePositive12

    elle/elle

    14h
    Nudes

    coucou, j’ai une question sur les nudes. Est-ce que c’est sécuritaire d’en envoyer? Je parle avec un mec depuis quelques temps sur les réseaux et il me demande de lui en envoyer parfois (la poitrine sans bra). Moi ça me dérange pas, j’ai juste peur de regretter après. Je lui fais confiance et il me fait confiance aussi, mais je sais pas c’est quoi les risques d’en envoyer. Merci bcp

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    VentApaisant12

    elle/elle

    15h
    Je fais comment??

    Je suis vraiment proche de mon crush... mais il a une blonde!

    Il ne sait pas que c'est mon crush pas parce que j'ai peur de perdre ce que j'ai bâtit avec lui et de ne plus avoir de chances mais parce que c'est vraiment quelqu'un avec qui je me sens spécial et je voudrais pas le perdre vu qu'il est vraiment sweet et c'est un bon ami.


    Bref il m'a entendu parler à des filles de ma classe que j'aimais quelqu'un et là il veut vraiment savoir c'est qui, mais comme "C'EST TOI QUE J'AIME!!!!!" en tout cas je sais pas comment faire, lui dire ou pas, faire une devinette ou shooter, un long texte et attentive à sa réponse ou juste son nom et un remis de genre 1 jour après, en réel, en virtuel?? Comme on dit en bon Québecois; "J'suis dans merde en titi" haha


    xx vent

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    CamomilleRassurant4

    elle/elle

    1j
    Ni passion, ni talent... jamais LA meilleure, jamais sincère

    Bonjour,


    Version courte :


    Comment avez-vous compris ce que vous aimez?

    Comment avez-vous appris quel type d'environnement, de métier, de personnes, etc., est-ce que vous recherchez?

    Comment être reconnaissant.e envers la vie? Comment être satisfait.e?

    Comment aimer? Comment être satisfaite? Comment être reconnaissante? Comment être sincère?


    Je n'ai ni passion ni talent. Je suis assez bonne dans tout, mais jamais assez bonne pour trôner. J'ai honte de perdre ; j'ai honte de mon handicap de gratitude.


    Je repousse les gens qui veulent s'approcher de moi et je suis parfois obsédée avec ceux qui ne me voient pas...



    Version longue


    Je suis déjà à ma dernière session de cégep. La date limite pour accepter un offre d'université est le 1er mai. Je n'ai pas encore pris ma décision.


    Après deux ans en Sciences, lettres et arts (SLA), tout ce que j'ai compris, c'est que je déteste la biologie : je déteste réduire le corps humain aux molécules et réactions chimiques et je ne comprends pas la ligne entre le vivant et le non-vivant.


    À cause de la particularité de mon programme (SLA), j'ai essayé plusieurs cours dans différents domaines (on s'entend que tout reste à la surface, voire même loin de la surface du domaine quelconque)...


    Mais, je n'ai pas remarqué un cours plus difficile que l'autre. De plus, je ne me sens pas plus avantagée dans un domaine par rapport aux autres personnes... Peu importe l'activité que je fais, je peux finir dans top 25%, mais jamais, JAMAIS, JAMAIS première... Je suis "bonne", mais jamais LA meilleure, et je veux être la meilleure, du moins, je pense que je veux l'être.


    Je fais partie de ce groupe embarrassant où nul ne s'en aperçoit. Les meilleurs sont appelés à l'avant et reçoivent la reconnaissance de tous, les pires reçoivent de l'attention car il faut les aider, mais le reste tombe dans l'oubli.


    Pour plus d'une fois, je suis arrivée finaliste pour qqch (un prix, une bourse, une mention d'honneur, un concours...), mais jamais je n'ai remporté. Si on nomme plusieurs personnes et on remet le prix à un, je suis le "plusieurs personnes". Si c'est le top 3 gagne quelque chose, je suis la 4e (en effet, c'est une histoire vraie). Si on nomme 2 personnes parmi une centaine, et on remet le prix à 1 seule personne, je suis la rejetée.


    L'écart n'est pas toujours très grand, mais je ne suis jamais, Jamais, JAMAIS prise, et ce, peu importe le domaine : français, histoire, mathématiques, physique, chimie, musique...


    Par exemple, on vient de recevoir les notes de l'épreuve uniforme de français, j'ai eu AAB. J'ai un B. J'ai honte.J'ai honte de perdre, de perdre à chaque fois.Pire, j'ai aussi honte de ne pas être assez reconnaissante envers la vie. Ma raison me dit que je suis déjà privilégiée, mais je suis incapable d'accepter les résultats, je suis incapable d'être satisfaite.


    Non, en fait, j'ai déjà obtenu des reconnaissances. J'ai déjà fini #1 à mon école, j'ai déjà reçu des prix... mais dès que je les obtiens, mon regard se tourne vers ce qu'il y a plus haut. J'oublie ce que j'ai. Je suis incapable de me contenter.


    Quand je pense aimer une matière comme la physique, j'ai peur de ne pas exceller assez pour étudier en physique, de devenir chercheuse en physique tellement que c'est compétitif.


    Cela s'applique aussi dans mes relations interpersonnelles. Vous l'avez sûrement deviné, je ne suis pas une bonne amie. Une fois que je connais quelqu'un, je vais pouvoir déduire ses pensées et de m'approcher de lui/elle sans être très sincère. Mon manque de sincérité va me rattraper : je peux manipuler jusqu'à un point où mon interlocuteur pense qu'on est bestie, mais moi, je sais que je ne suis pas si engagée dans cette relation et qu'il/elle ne me connaît pas. Je lui ai dessiné une fausse image de moi parce qu'à un point de ma vie, j'ai trouvé cette personne utile. Par logique, je ressens que c'est horrible. Résultat? j'ai honte pour ne pas avoir honte de mon manque de sincérité. Je peux même me sortir des arguments comme quoi ces gens ne perdent en réalité rien : ils ne s'en aperçoivent jamais, JAMAIS, de mon manque de sincérité. Je me dis même que c'est moi la victime, parce que c'est moi qui est forcée d'être actrice, parce qu'eux, ils ne savent rien de ce qui se passe. Bref, ça fait que je ne suis pas la priorité à personne. Il y a eu plusieurs qui ont tenté de me prendre dans leur groupe, c'est toujours moi qui refuse, qui commence à les éviter. Je suis peut-être incapable de me rapprocher de quelqu'un. Je commence à en avoir marre rapidement...


    En plus, je sélectionne les gens potentiellement amis aussi sévèrement que si je filtrais pour un amoureux. Le temps que les gens "friend zone" et "sex zone" les autres. Moi, je suis en train de "friend zone" et de "kick out" les autres. Je n'ai pas de "sex zone"... je doute que j'aie envie de tomber amoureuse.


    Oh oui, vous savez quel genre de personne qui ne m'ennuie pas? Les gens avec qui je n'ai pas été capable de tisser une amitié. C'est ironique, c'est paradoxal, c'est contradictoire, c'est ridicule!!



    Ahhh... quelle horrible personne...

    Que faire? Comment aimer? Comment être satisfaite? Comment être reconnaissante? Comment être sincère?

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    PâtesDynamique8

    elle/elle

    1j
    Depression speculative

    Ce titre est lié à un certain mal-être que je cache depuis longtemps, un mal-être lié à mon apparence, mon intellect bref juste moi quoi. J'ai commencé à me questionner sérieusement ces derniers temps (même si pas vraiment cela fait déjà depuis des années que j'essaye de me comprendre) j'ai donc récemment remarquer que le traitement que j'ai reçu de mes parents et juste des autres ces dernières années étaient tous simplement "injuste", par exemple le fait que l'on s'adresse à moi sans respect à mon égard. Cette réflexion est assez liée au fait qu'en ce moment, j'ai cette phase où je me sens fatigué et déprimer, j'essaye de me reprendre, mais je me dis que ça n'en vaux peut être pas la peine. J'ai si hâte de disparaître parfois. Je ne veux plus me confronter aux autres cela m'épuise trop, je ne sais pas comment m'exprimer auprès d'eux. Parfois, je me rappelle que l'on me disait être grosse et autre en fait, je ne sais pas vraiment quand est ce que ma corpulence a commencé à changer, ça coïncide avec les moments de mon enfance où les choses étaient peu compliquer... Un déménagement duquel je n'arrivais pas à m'adapter et un long moment de solitude... Ou mes parents ont rarement essayé d'aider, mais bref après les choses, on commencer à s'améliorer ? Mais en même temps pas vraiment certaines de mes interactions avec les autres mon blessé au point ou aujourd'hui je n'arrive pas vraiment à tisser des liens, je suis comme stoïque si on veut, on me dit souvent que j'arbore une expression sérieuse dans les couloirs de l'école ce qui peut décourager certain de venir me parler. J'ai pensé faire une dépression il y a deux ans et j'espérais que ce soit le cas, car cela aurait pu être une explication à mon attitude et de savoir que ce n'est pas juste " l'adolescence". Cette maladie aurait pu être l'occasion d'expliquer ce blocage bizarre qui m'empêche de juste "profiter" de la vie (peu importe ce que cela veut dire.) de me sentir heureuse et épanouie. Tout cela fait peut-être partie du passer, mais je ne peux pas m'empêcher de maudire mes parents d'avoir été aussi négligent envers moi si a l'école, je m'efforçais d'aller bien à la maison je me sentais toujours mal et seule j'arrivais pas à voir cet endroit comme étant ma maison, aujourd'hui à chaque fois que je me rappelle de mon malheur, je ne peux pas m'empêcher de me sentir mélancolique et cela me donne l'impression qu'importe ce qui adviendra, le futur me paraîtra toujours aussi sombre.