Annoncer ma mutilation à mes parents

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CyclopeArtistique1

elle/elle

2a
Je me mutile et j’ai des cicatrices de mutilations sur mon épaule. J’essaye de trouver une façon de le dire à mes parents. Par contre j’ai peur des conséquences et de leur réaction.
Vous auriez des conseils sur comment leur dire?
(Je pourrais pas leur promettre que je vais pas recommencer parce qu’en vrai je suis pas prête à totalement arrêter. Je sais que c’est pas la bonne façon de faire, mais ça me calme)

Réponses

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    Casouletprodigieux3

    elle/elle·16 ans

    2a
    Salut!
    C'est difficile ce que tu vis.. Je voudrais te féliciter de vouloir le dire à tes parents et de nous avoir écrit ici pour comment s'y prendre. Selon moi, je crois que ce serait une bonne idée de leur dire lors d'un moment calme pour toi et tes parents lorsque tu as toute leur attention. (pas quand ils sont au téléphone par exemple, ou quand ils travaillent sur leur ordi ou autre.) Peut être que le souper serait un bon moment? Je ne crois pas que tes parents vont être fachée ou déçue contre/de toi, je penses au'au contraire, ils vont s'inquièter pour toi et vont faire en sorte que tu sois aidée pour essayer que ça arrête. Si lorsque tu leur en parle, ensuite, tu ne te sens pas aidée je penses que ce serait une bonne idée d'en parler vace un.e intervenant.e Teljeunes ou Jeunesse J'écoute. C'est important d'en parler avec un adulte de confiance, l'intervenant.e va pas te jugé.e, iel t'écoutera et te donnera quelques conseils!

    Voici le lien pour communiquer avec un.e intervenant.e Jeunesse J'écoute : https://jeunessejecoute.ca/aide-urgente/

    J'espère que j'ai aidé! Hésite pas si ya quoi que ce soit!!
    xxx On est tous.tes là pour toi!
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    SoleilSportive11 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·18 ans

    2a
    Salut,

    Je comprends comment tu te sens. Je ne sais pas ce qui est arrivé pour que tu commences à te mutiler, mais que je t’envois tout mon support 💙 Je suis désolée que tu ne puisses pas promettre d’arrêter, mais je te comprends: c’est difficile d’arrêter de se faire du mal même si on est conscient.e parce qu’à un point, ça devient une habitude et c’est pas facile de mettre un stop à ça. Je vois que tu sais que ce n’est « pas la bonne façon de faire » et que ça te calme. Je sais que ce n’est pas évident, j’ai eu une amie qui s’est aussi fait du mal comme toi et en être témoin m’a permis de plus comprendre la difficulté à arrêter. Ses parents ont remarqué, elle est allée consulter et elle va mieux maintenant :)

    Je voulais aussi ajouter que je te trouve courageuse de vouloir en parler à tes parents et je suis reconnaissante que tu leur accordes cette confiance. Ça ne doit pas être facile d’avouer cela et je te soutiens ✨

    Je comprends que tu ne saches pas vraiment comment en aborder. C’est dur de prédire les réactions que tes parents pourraient avoir parce que ça reste un sujet très sensible.

    Selon moi, tu devrais leur annoncer cela lorsque vous vous sentez tous calmes. Ainsi, ça vous permettra d’avoir un meilleur échange, une meilleure communication. Il faudrait aussi y aller doucement, je crois. C’est pas une nouvelle à prendre à la légère et ce n’est pas vraiment une situation où on peut utiliser la technique d’enlever le pansement d’un coup. Assure-toi d’avoir un ton respectueux et calme, de parler au « je » pour leur expliquer comment tu te sens... je ne doute qu’ils auront une réaction, mais je crois que c’est pas quelque chose qui s’évite, mais ça peut être contrôlé.

    Je pense qu’il serait bien que tu commences par leur identifier ce qui te fait stresser, ce qui a contribué pour déclencher ton automutilation.

    Montre-leur que tu comprends que cette nouvelle pourrait être difficile à vivre, bouleversante... Je sais que ce n’est pas facile, mais je pense que valider leurs émotions ferait en sorte qu’ils se montreront plus compréhensifs.

    Ils pourront peut-être être suggérer des pistes de solution pour trouver de meilleurs moyens de faire face aux situations stressantes. Peut-être prendront-ils plus de temps pour toi, pour que tu te sentes mieux, écoutée. Je l’espère en tout cas.

    Il se peut aussi qu’ils ne réagissent pas « rationnellement » et qu’ils le prennent mal. Ça peut arriver aussi. Ce n’est pas toujours évident de trouver quoi faire face à une « mauvaise » réaction, mais je pense que ce sera vraiment au temps de faire son œuvre. Laisse-leur du temps, laisse-toi du temps. C’est une nouvelle qui prend du temps à digérer, à assimiler. C’est sûrement pas facile pour un parent d’apprendre pour un parent que leur enfant se fait du mal. Ce n’est sûrement pas facile pour toi aussi. Ne te mets pas de pression pour le leur dire trop vite, vas-y vraiment à ton rythme et j’espère que ça va bien se passer 🤞

    Je pense que c’est très admirable que tu veuilles être honnête, que tu ne fasses pas de « fausses » promesses et que tu veuilles leur en parler. Ça prend beaucoup de courage 😊

    Pour finir, j’aimerais ajouter que si tu ressens le besoin de te confier à un.e adulte de confiance autre que tes parents, tu peux consulter plusieurs ressources professionnelles qui sont disponibles. Je pense qu’il est important d’aller parler aux autres, d’utiliser plusieurs ressources. C’est important que tu ne te sentes pas limitée à une ressource d’aide, sache que tu peux aller voir n’importe qui en qui tu as confiance (et qui est apte à t’aider), n’importe quand. Sache que tu peux également nous écrire ici, sur le forum, si tu veux discuter davantage. On sera là pour toi, courage 💛💙
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    RoseSympathique7 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·17 ans

    2a
    Salut!
    Je ne sais pas ce qui va pas pour te mener à ces gestes, mais sache que si tu veux en parler, nous sommes là pour toi. Peu importe comment tu te sens, tu es valide et tu as le droit d'être écoutée. Nous sommes là pour ça en tout temps!

    Déjà, je comprends comment tu peux te sentir. Pour être honnête, je me suis déjà mutilée aussi auparavant et c'était l'école qui l'avait dit à mes parents puisque j'en étais pas capable. Il faut beaucoup de courage pour en parler, je te félicite de nous avoir écris! Tu es forte.

    Pour en parler à tes parents, si j'étais à ta place. J'essaierais sûrement de leur écrire une lettre papier. Avec papier et crayon, oui oui!

    C'est un sujet sensible et je trouve que simplement comment tu nous l'as dit, en ce court paragraphe + les parenthèses sur que tu n'es pas prête à arrêter (et ça peut être pour toutes sortes de raisons: tu n'as peut-être pas les outils présentement, tu peux leur expliquer, etc.). C'est important de mettre tes émotions de l'avant et de leur expliquer tes attentes par rapport à leur réaction (est-ce que tu veux de l'aide extérieure, peut-être?).

    L'important c'est surtout de te prioriser et de dire tout ce dont tu es capable. J'espère que tu comprends ce que je veux dire.

    N'hésite pas s'il y a quoique ce soit nous sommes là pour toi! Prends soin de toi xx

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    SésamePositive12

    elle/elle

    21h
    Nudes

    coucou, j’ai une question sur les nudes. Est-ce que c’est sécuritaire d’en envoyer? Je parle avec un mec depuis quelques temps sur les réseaux et il me demande de lui en envoyer parfois (la poitrine sans bra). Moi ça me dérange pas, j’ai juste peur de regretter après. Je lui fais confiance et il me fait confiance aussi, mais je sais pas c’est quoi les risques d’en envoyer. Merci bcp

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    VentApaisant12

    elle/elle

    23h
    Je fais comment??

    Je suis vraiment proche de mon crush... mais il a une blonde!

    Il ne sait pas que c'est mon crush pas parce que j'ai peur de perdre ce que j'ai bâtit avec lui et de ne plus avoir de chances mais parce que c'est vraiment quelqu'un avec qui je me sens spécial et je voudrais pas le perdre vu qu'il est vraiment sweet et c'est un bon ami.


    Bref il m'a entendu parler à des filles de ma classe que j'aimais quelqu'un et là il veut vraiment savoir c'est qui, mais comme "C'EST TOI QUE J'AIME!!!!!" en tout cas je sais pas comment faire, lui dire ou pas, faire une devinette ou shooter, un long texte et attentive à sa réponse ou juste son nom et un remis de genre 1 jour après, en réel, en virtuel?? Comme on dit en bon Québecois; "J'suis dans merde en titi" haha


    xx vent

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    CamomilleRassurant4

    elle/elle

    1j
    Ni passion, ni talent... jamais LA meilleure, jamais sincère

    Bonjour,


    Version courte :


    Comment avez-vous compris ce que vous aimez?

    Comment avez-vous appris quel type d'environnement, de métier, de personnes, etc., est-ce que vous recherchez?

    Comment être reconnaissant.e envers la vie? Comment être satisfait.e?

    Comment aimer? Comment être satisfaite? Comment être reconnaissante? Comment être sincère?


    Je n'ai ni passion ni talent. Je suis assez bonne dans tout, mais jamais assez bonne pour trôner. J'ai honte de perdre ; j'ai honte de mon handicap de gratitude.


    Je repousse les gens qui veulent s'approcher de moi et je suis parfois obsédée avec ceux qui ne me voient pas...



    Version longue


    Je suis déjà à ma dernière session de cégep. La date limite pour accepter un offre d'université est le 1er mai. Je n'ai pas encore pris ma décision.


    Après deux ans en Sciences, lettres et arts (SLA), tout ce que j'ai compris, c'est que je déteste la biologie : je déteste réduire le corps humain aux molécules et réactions chimiques et je ne comprends pas la ligne entre le vivant et le non-vivant.


    À cause de la particularité de mon programme (SLA), j'ai essayé plusieurs cours dans différents domaines (on s'entend que tout reste à la surface, voire même loin de la surface du domaine quelconque)...


    Mais, je n'ai pas remarqué un cours plus difficile que l'autre. De plus, je ne me sens pas plus avantagée dans un domaine par rapport aux autres personnes... Peu importe l'activité que je fais, je peux finir dans top 25%, mais jamais, JAMAIS, JAMAIS première... Je suis "bonne", mais jamais LA meilleure, et je veux être la meilleure, du moins, je pense que je veux l'être.


    Je fais partie de ce groupe embarrassant où nul ne s'en aperçoit. Les meilleurs sont appelés à l'avant et reçoivent la reconnaissance de tous, les pires reçoivent de l'attention car il faut les aider, mais le reste tombe dans l'oubli.


    Pour plus d'une fois, je suis arrivée finaliste pour qqch (un prix, une bourse, une mention d'honneur, un concours...), mais jamais je n'ai remporté. Si on nomme plusieurs personnes et on remet le prix à un, je suis le "plusieurs personnes". Si c'est le top 3 gagne quelque chose, je suis la 4e (en effet, c'est une histoire vraie). Si on nomme 2 personnes parmi une centaine, et on remet le prix à 1 seule personne, je suis la rejetée.


    L'écart n'est pas toujours très grand, mais je ne suis jamais, Jamais, JAMAIS prise, et ce, peu importe le domaine : français, histoire, mathématiques, physique, chimie, musique...


    Par exemple, on vient de recevoir les notes de l'épreuve uniforme de français, j'ai eu AAB. J'ai un B. J'ai honte.J'ai honte de perdre, de perdre à chaque fois.Pire, j'ai aussi honte de ne pas être assez reconnaissante envers la vie. Ma raison me dit que je suis déjà privilégiée, mais je suis incapable d'accepter les résultats, je suis incapable d'être satisfaite.


    Non, en fait, j'ai déjà obtenu des reconnaissances. J'ai déjà fini #1 à mon école, j'ai déjà reçu des prix... mais dès que je les obtiens, mon regard se tourne vers ce qu'il y a plus haut. J'oublie ce que j'ai. Je suis incapable de me contenter.


    Quand je pense aimer une matière comme la physique, j'ai peur de ne pas exceller assez pour étudier en physique, de devenir chercheuse en physique tellement que c'est compétitif.


    Cela s'applique aussi dans mes relations interpersonnelles. Vous l'avez sûrement deviné, je ne suis pas une bonne amie. Une fois que je connais quelqu'un, je vais pouvoir déduire ses pensées et de m'approcher de lui/elle sans être très sincère. Mon manque de sincérité va me rattraper : je peux manipuler jusqu'à un point où mon interlocuteur pense qu'on est bestie, mais moi, je sais que je ne suis pas si engagée dans cette relation et qu'il/elle ne me connaît pas. Je lui ai dessiné une fausse image de moi parce qu'à un point de ma vie, j'ai trouvé cette personne utile. Par logique, je ressens que c'est horrible. Résultat? j'ai honte pour ne pas avoir honte de mon manque de sincérité. Je peux même me sortir des arguments comme quoi ces gens ne perdent en réalité rien : ils ne s'en aperçoivent jamais, JAMAIS, de mon manque de sincérité. Je me dis même que c'est moi la victime, parce que c'est moi qui est forcée d'être actrice, parce qu'eux, ils ne savent rien de ce qui se passe. Bref, ça fait que je ne suis pas la priorité à personne. Il y a eu plusieurs qui ont tenté de me prendre dans leur groupe, c'est toujours moi qui refuse, qui commence à les éviter. Je suis peut-être incapable de me rapprocher de quelqu'un. Je commence à en avoir marre rapidement...


    En plus, je sélectionne les gens potentiellement amis aussi sévèrement que si je filtrais pour un amoureux. Le temps que les gens "friend zone" et "sex zone" les autres. Moi, je suis en train de "friend zone" et de "kick out" les autres. Je n'ai pas de "sex zone"... je doute que j'aie envie de tomber amoureuse.


    Oh oui, vous savez quel genre de personne qui ne m'ennuie pas? Les gens avec qui je n'ai pas été capable de tisser une amitié. C'est ironique, c'est paradoxal, c'est contradictoire, c'est ridicule!!



    Ahhh... quelle horrible personne...

    Que faire? Comment aimer? Comment être satisfaite? Comment être reconnaissante? Comment être sincère?

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    PâtesDynamique8

    elle/elle

    1j
    Depression speculative

    Ce titre est lié à un certain mal-être que je cache depuis longtemps, un mal-être lié à mon apparence, mon intellect bref juste moi quoi. J'ai commencé à me questionner sérieusement ces derniers temps (même si pas vraiment cela fait déjà depuis des années que j'essaye de me comprendre) j'ai donc récemment remarquer que le traitement que j'ai reçu de mes parents et juste des autres ces dernières années étaient tous simplement "injuste", par exemple le fait que l'on s'adresse à moi sans respect à mon égard. Cette réflexion est assez liée au fait qu'en ce moment, j'ai cette phase où je me sens fatigué et déprimer, j'essaye de me reprendre, mais je me dis que ça n'en vaux peut être pas la peine. J'ai si hâte de disparaître parfois. Je ne veux plus me confronter aux autres cela m'épuise trop, je ne sais pas comment m'exprimer auprès d'eux. Parfois, je me rappelle que l'on me disait être grosse et autre en fait, je ne sais pas vraiment quand est ce que ma corpulence a commencé à changer, ça coïncide avec les moments de mon enfance où les choses étaient peu compliquer... Un déménagement duquel je n'arrivais pas à m'adapter et un long moment de solitude... Ou mes parents ont rarement essayé d'aider, mais bref après les choses, on commencer à s'améliorer ? Mais en même temps pas vraiment certaines de mes interactions avec les autres mon blessé au point ou aujourd'hui je n'arrive pas vraiment à tisser des liens, je suis comme stoïque si on veut, on me dit souvent que j'arbore une expression sérieuse dans les couloirs de l'école ce qui peut décourager certain de venir me parler. J'ai pensé faire une dépression il y a deux ans et j'espérais que ce soit le cas, car cela aurait pu être une explication à mon attitude et de savoir que ce n'est pas juste " l'adolescence". Cette maladie aurait pu être l'occasion d'expliquer ce blocage bizarre qui m'empêche de juste "profiter" de la vie (peu importe ce que cela veut dire.) de me sentir heureuse et épanouie. Tout cela fait peut-être partie du passer, mais je ne peux pas m'empêcher de maudire mes parents d'avoir été aussi négligent envers moi si a l'école, je m'efforçais d'aller bien à la maison je me sentais toujours mal et seule j'arrivais pas à voir cet endroit comme étant ma maison, aujourd'hui à chaque fois que je me rappelle de mon malheur, je ne peux pas m'empêcher de me sentir mélancolique et cela me donne l'impression qu'importe ce qui adviendra, le futur me paraîtra toujours aussi sombre.