Je me sens exclu de ma génération

Salut, je m'excuse d'avance si le message est long mais j'ai besoin d'exprimer mes pensées.

J'ai l'impression d'être trop différent des gens de mon âge. Partout ou je vais je vois les gens qui sortent souvent sur les réseaux sociaux, je vois les gens texter souvent avec leurs amis. Je me considère comme une personne sociable et appréciée mais je vois seulement que les gens ont l'impression d'avoir des vies sociales plus développées que la mienne. Je n'ai pas de compte instagram de peur d'avoir l'air trop "rejet" puisque je n'était pas populaire au secondaire. J'ai connu un groupe d'amis au cégep mais j'ai de la difficulté à suivre leur mode de vie social puisque ma famille est plutôt restrictive aux sorties et que j'habite plutôt loin de mes amis. Partout ou je vais j'ai de la facilité à socialiser avec les gens et me faire accepter mais j'ai l'impression que je suis en retard dans ma vie de jeune et je ne sais plus trop quoi faire.

Désolé si mon questionnement n'est pas trop clair ou si c'est difficile à répondre mais avec vous des conseils à me donner?

Salut CibouletteArtistique3! Crois moi, tu n'es pas le seul a vivre comme ca. Ne te sens pas rejet parce que tu as pas Instagram ou ce genre de truc. Au contraire, tu peux te sentir chanceux de voir la vie sans écran! Les ados deviennent accro au cellulaire et au réseau sociaux alors que toi, tu n'est pas comme ca.

J'espere t'avoir aidé un peu!

Salut!

J'espère que tu vas bien!

Je comprends totalement comment tu peux te sentir, et comme l'a dit NuagePrécise12, tu n'as pas à te sentir rejet, parce qu'au fond, même si tu considères que ta vie est moins « développée », dis-toi que ta vie l'est probablement plus que certaines personnes, car pendant que certain.e.s passent des heures à swiper des vidéos sur tiktok, toi, tu fais quelque chose de ta journée. Personnellement, je trouve ça encore mieux!

Je comprends que tu te compares et que ça peut te faire vivre pas mal d'émotions. C'est tout à fait normal. Tes émotions sont très valides, et peut-être que tu te sens comme ça parce que la majorité de ton entourage a des écrans et toi non. C'est quand qu'on se compare qu'on se rend malheureux je crois, et comme on m'a souvent dit, si tu décides t'assumer ta décision, tu verras que ça te donnera confiance. Peut-être qu'un moment donné tu te feras un.e ami.e qui partagera la même vision que toi!

Je crois qu'il faut que tu continues dans la lignée que tu es en ce moment et que tout ce que tu as à faire, c'est de travailler pour atteindre tes objectifs. Qu'en penses-tu? Tu peux même te faire une liste d'objectifs si tu veux!

Bref, j'espère avoir pu t'aider un peu :)

Prends soin de toi et n'hésite pas s'il y a quoi que ce soit xx

Salut! J’espère que tu vas bien ;) 

Je n’ai pas Instagram non plus! Je n’ai pas de téléphone cellulaire tout court en fait. Ce n’est pas parce que mes parents ne le veulent pas, c’est juste parce que ça ne me tente pas plus que ça. J’ai fini par apprendre l’emplacement de toutes les cabines téléphoniques près de chez-moi! 

Alors je peux peut-être un peu comprendre comment tu te sens. Quand mes amies ont des références que je ne comprends pas, c’est vrai que ça me fait toujours sentir quelque chose. Elles ne prennent jamais le temps de m’expliquer non plus. D’autres fois, comme toi, je finis par voir ce que des gens postent et ça me donne l’impression que j’ai pas de vie. Et je ne crois pas que ce soit le fait que je connaisse pas telle affaire de Tiktok ou tel youtubeur qui me dérange, c’est juste que c’est considéré comme acquis dans la société qu’on a tous un cell, un compte Insta et machin. Et je sais jamais quoi répondre quand on me demande pourquoi j’ai pas de téléphone. Je pense pas en avoir besoin… J’aime pas tant ça. Est-ce que c’est acceptable comme réponses? Je crois que c’est surtout contre mes valeurs d'applaudir quelqu’un qui se pense bon sur une photo. De me conformer à la norme et de me joindre à ce mouvement de classes sociales bizarres avec des abonnés que tu connais pas. Ça me fait de la peine de voir qu’on est tous en train de se transformer en  personnes rivés sur leur écran, incapables d’avoir une conversation autre que par texto. Je ne vois pas l’utilité, c’est tout. Mais je ne suis pas comme les autres jeunes, on dirait. En plus, je ne comprends rien au langage des ados… J’ai vraiment été chercher plusieurs fois dans l’année des définitions de slang pour comprendre ce que quelqu’un m’écrivait… haha! 

Alors oui, moi aussi, souvent je me sens un peu en retard sur les autres. Est-ce que les gens qui postent des trucs sont vraiment heureux, ou bien c’est juste pour le paraître? C’est sûr qu’il y a tout pleins d’avantages et de bienfaits à être sur Instagram, je n’en doute pas! Sinon, personne n’irait dessus ;) Mais ce que je veux dire, c’est que je pense pas qu’on soit des moins bonnes personnes puisqu’on aime pas particulièrement les réseaux sociaux. Et puis, comme l’ont dit les gens qui t’ont déjà répondus, ça peut même être une force, de ne pas se laisser influencer ou bien d’éviter de perdre du temps sur ces plateformes. Ça renforce peut-être même nos aptitudes sociales! Enfin, sauf pour les mots d’ados que je ne comprends personnellement pas… ;) 

Mais pour revenir à toi, je pense qu’en plus, avec l’isolement engendré par la Covid, on a eu beaucoup moins d’occasions de sortir et d’avoir une vie sociale. Alors c’est tout à fait normal d’avoir l’impression de ne pas avoir fait grand chose, à mon avis :) 

Donc mon conseil, ce serait de t’écouter. Si tu ne veux pas de compte Instagram, alors pas besoin d’en avoir. Si tu en voudrais un, mais que tu as quand même peur de te sentir exclu, alors c’est à toi de voir. D’un point de vue, pourquoi pas? Tu pourras toujours effacer ton compte si ça ne te plaît pas. Et sérieux, on s’en fout un peu du nombre d'abonnés de quelqu’un, non? Enfin, je ne sais pas si c’était ça qui te gossait ou bien si c’est vrai ce que je viens de dire… Et puis de toute façon, c’est zéro nécessaire d’en avoir non plus :) 

Aussi, si tu aimerais pouvoir sortir davantage et que ta famille ne te le permet pas, je suis certaine qu’il y a moyen d’avoir du plaisir avec tes amis quand même. Vous pouvez vous appeler/écrire, vous planifier une sortie pour plus tard, vous voir après l’école, etc. Même que tu pourrais en parler à tes amis ou à ta famille. Ou même écrire à des intervenants de Tel-Jeunes/Jeunesse J’écoute/autre ressource pour avoir des conseils. C’est sûr qu’ils peuvent aider ;) Personnellement, j’aime beaucoup passer du temps seule aussi. Je peux lire, écrire, dessiner, cuisiner. Et je ne me fais pas déranger ;)

Je ne sais pas si j'ai bien répondu à ce que tu voulais dire, mais j’espère quand même que mon mot t’aidera un peu! Je voulais juste que tu saches que tu n’es pas le seul à te sentir un peu bizarre des fois ;) On est tous différents et c’est ça qui est beau! Passe une belle journée ❤

(En passant, ça me fera plaisir de te répondre une prochaine fois si tu as quelque chose à nous partager!)

Merci pour les réponses, je vais travailler sur mes objectifs et prendre soins de moi!!!

Je suis exactement dans la même situation que toi alors je te comprends. Même si tu peut avoir l'impression d'avoir une vie sociale moins développée que les autres, ce n'est pas nécessairement vrai. Je vais te dire une observation que j'ai faite.

" Le midi, il y a 2 groupes d'amis imaginons. Le premier a des cellulaires, et le garde pendant le midi et le deuxième n'en a pas où le laisse de côté le midi. Les personnes du premier groupe sont avec leurs amis mais ne se parlent pas, ne se regardent pas. Ils regardent tous séparément leurs cellulaires et parlent avec des "amis" inconnus sur les réseaux sociaux. Le deuxième groupe n'utilisent pas leur téléphones le midi. Ils parlent, se racontent des annecdotes et rient." C'est une vraie situation que je vois toujours a mon école, et a plupart des gens font partie du premier groupe. Selon toi, qui est le plus sociable entre les 2 ? Même si tu n'a pas de réseaux sociaux et que tu ne sors pas beaucoup, cela ne veut pas dire que tu as une vie sociale moins développée. Au contraire, cela veut peut-être dire que tu as des meilleures relations "réelles" avec tes amis et que tu est même plus sociable. J'espère que mon commentaire t'aura aidé a voir les choses différemment et a voir que tu es une super personne même si tu semble "différent" de ta génération !

Tu pourrais parler de ce que tu ressens à un ami du cégep qui semble vivre le même genre de situation. Cet ami va te comprendre et vous pourriez faire d'autre genre d'activités ensemble, qui te rende plus confortable. Tu pourrais envisager aussi de partir habiter en appart, où tu pourrait rencontrer des colocs et où tes parents auront moins de restrictions par rapport à tes sorties (si j'ai bien compris la situation). En tout cas, bonne chance :)

Nudes

coucou, j’ai une question sur les nudes. Est-ce que c’est sécuritaire d’en envoyer? Je parle avec un mec depuis quelques temps sur les réseaux et il me demande de lui en envoyer parfois (la poitrine sans bra). Moi ça me dérange pas, j’ai juste peur de regretter après. Je lui fais confiance et il me fait confiance aussi, mais je sais pas c’est quoi les risques d’en envoyer. Merci bcp

Je fais comment??

Je suis vraiment proche de mon crush... mais il a une blonde!

Il ne sait pas que c'est mon crush pas parce que j'ai peur de perdre ce que j'ai bâtit avec lui et de ne plus avoir de chances mais parce que c'est vraiment quelqu'un avec qui je me sens spécial et je voudrais pas le perdre vu qu'il est vraiment sweet et c'est un bon ami.

Bref il m'a entendu parler à des filles de ma classe que j'aimais quelqu'un et là il veut vraiment savoir c'est qui, mais comme "C'EST TOI QUE J'AIME!!!!!" en tout cas je sais pas comment faire, lui dire ou pas, faire une devinette ou shooter, un long texte et attentive à sa réponse ou juste son nom et un remis de genre 1 jour après, en réel, en virtuel?? Comme on dit en bon Québecois; "J'suis dans merde en titi" haha

xx vent

Ni passion, ni talent... jamais LA meilleure, jamais sincère

Bonjour,

Version courte :

Comment avez-vous compris ce que vous aimez?

Comment avez-vous appris quel type d'environnement, de métier, de personnes, etc., est-ce que vous recherchez?

Comment être reconnaissant.e envers la vie? Comment être satisfait.e?

Comment aimer? Comment être satisfaite? Comment être reconnaissante? Comment être sincère?

Je n'ai ni passion ni talent. Je suis assez bonne dans tout, mais jamais assez bonne pour trôner. J'ai honte de perdre ; j'ai honte de mon handicap de gratitude.

Je repousse les gens qui veulent s'approcher de moi et je suis parfois obsédée avec ceux qui ne me voient pas...

Version longue

Je suis déjà à ma dernière session de cégep. La date limite pour accepter un offre d'université est le 1er mai. Je n'ai pas encore pris ma décision.

Après deux ans en Sciences, lettres et arts (SLA), tout ce que j'ai compris, c'est que je déteste la biologie : je déteste réduire le corps humain aux molécules et réactions chimiques et je ne comprends pas la ligne entre le vivant et le non-vivant.

À cause de la particularité de mon programme (SLA), j'ai essayé plusieurs cours dans différents domaines (on s'entend que tout reste à la surface, voire même loin de la surface du domaine quelconque)...

Mais, je n'ai pas remarqué un cours plus difficile que l'autre. De plus, je ne me sens pas plus avantagée dans un domaine par rapport aux autres personnes... Peu importe l'activité que je fais, je peux finir dans top 25%, mais jamais, JAMAIS, JAMAIS première... Je suis "bonne", mais jamais LA meilleure, et je veux être la meilleure, du moins, je pense que je veux l'être.

Je fais partie de ce groupe embarrassant où nul ne s'en aperçoit. Les meilleurs sont appelés à l'avant et reçoivent la reconnaissance de tous, les pires reçoivent de l'attention car il faut les aider, mais le reste tombe dans l'oubli.

Pour plus d'une fois, je suis arrivée finaliste pour qqch (un prix, une bourse, une mention d'honneur, un concours...), mais jamais je n'ai remporté. Si on nomme plusieurs personnes et on remet le prix à un, je suis le "plusieurs personnes". Si c'est le top 3 gagne quelque chose, je suis la 4e (en effet, c'est une histoire vraie). Si on nomme 2 personnes parmi une centaine, et on remet le prix à 1 seule personne, je suis la rejetée.

L'écart n'est pas toujours très grand, mais je ne suis jamais, Jamais, JAMAIS prise, et ce, peu importe le domaine : français, histoire, mathématiques, physique, chimie, musique...

Par exemple, on vient de recevoir les notes de l'épreuve uniforme de français, j'ai eu AAB. J'ai un B. J'ai honte.J'ai honte de perdre, de perdre à chaque fois.Pire, j'ai aussi honte de ne pas être assez reconnaissante envers la vie. Ma raison me dit que je suis déjà privilégiée, mais je suis incapable d'accepter les résultats, je suis incapable d'être satisfaite.

Non, en fait, j'ai déjà obtenu des reconnaissances. J'ai déjà fini #1 à mon école, j'ai déjà reçu des prix... mais dès que je les obtiens, mon regard se tourne vers ce qu'il y a plus haut. J'oublie ce que j'ai. Je suis incapable de me contenter.

Quand je pense aimer une matière comme la physique, j'ai peur de ne pas exceller assez pour étudier en physique, de devenir chercheuse en physique tellement que c'est compétitif.

Cela s'applique aussi dans mes relations interpersonnelles. Vous l'avez sûrement deviné, je ne suis pas une bonne amie. Une fois que je connais quelqu'un, je vais pouvoir déduire ses pensées et de m'approcher de lui/elle sans être très sincère. Mon manque de sincérité va me rattraper : je peux manipuler jusqu'à un point où mon interlocuteur pense qu'on est bestie, mais moi, je sais que je ne suis pas si engagée dans cette relation et qu'il/elle ne me connaît pas. Je lui ai dessiné une fausse image de moi parce qu'à un point de ma vie, j'ai trouvé cette personne utile. Par logique, je ressens que c'est horrible. Résultat? j'ai honte pour ne pas avoir honte de mon manque de sincérité. Je peux même me sortir des arguments comme quoi ces gens ne perdent en réalité rien : ils ne s'en aperçoivent jamais, JAMAIS, de mon manque de sincérité. Je me dis même que c'est moi la victime, parce que c'est moi qui est forcée d'être actrice, parce qu'eux, ils ne savent rien de ce qui se passe. Bref, ça fait que je ne suis pas la priorité à personne. Il y a eu plusieurs qui ont tenté de me prendre dans leur groupe, c'est toujours moi qui refuse, qui commence à les éviter. Je suis peut-être incapable de me rapprocher de quelqu'un. Je commence à en avoir marre rapidement...

En plus, je sélectionne les gens potentiellement amis aussi sévèrement que si je filtrais pour un amoureux. Le temps que les gens "friend zone" et "sex zone" les autres. Moi, je suis en train de "friend zone" et de "kick out" les autres. Je n'ai pas de "sex zone"... je doute que j'aie envie de tomber amoureuse.

Oh oui, vous savez quel genre de personne qui ne m'ennuie pas? Les gens avec qui je n'ai pas été capable de tisser une amitié. C'est ironique, c'est paradoxal, c'est contradictoire, c'est ridicule!!

Ahhh... quelle horrible personne...

Que faire? Comment aimer? Comment être satisfaite? Comment être reconnaissante? Comment être sincère?

Depression speculative

Ce titre est lié à un certain mal-être que je cache depuis longtemps, un mal-être lié à mon apparence, mon intellect bref juste moi quoi. J'ai commencé à me questionner sérieusement ces derniers temps (même si pas vraiment cela fait déjà depuis des années que j'essaye de me comprendre) j'ai donc récemment remarquer que le traitement que j'ai reçu de mes parents et juste des autres ces dernières années étaient tous simplement "injuste", par exemple le fait que l'on s'adresse à moi sans respect à mon égard. Cette réflexion est assez liée au fait qu'en ce moment, j'ai cette phase où je me sens fatigué et déprimer, j'essaye de me reprendre, mais je me dis que ça n'en vaux peut être pas la peine. J'ai si hâte de disparaître parfois. Je ne veux plus me confronter aux autres cela m'épuise trop, je ne sais pas comment m'exprimer auprès d'eux. Parfois, je me rappelle que l'on me disait être grosse et autre en fait, je ne sais pas vraiment quand est ce que ma corpulence a commencé à changer, ça coïncide avec les moments de mon enfance où les choses étaient peu compliquer... Un déménagement duquel je n'arrivais pas à m'adapter et un long moment de solitude... Ou mes parents ont rarement essayé d'aider, mais bref après les choses, on commencer à s'améliorer ? Mais en même temps pas vraiment certaines de mes interactions avec les autres mon blessé au point ou aujourd'hui je n'arrive pas vraiment à tisser des liens, je suis comme stoïque si on veut, on me dit souvent que j'arbore une expression sérieuse dans les couloirs de l'école ce qui peut décourager certain de venir me parler. J'ai pensé faire une dépression il y a deux ans et j'espérais que ce soit le cas, car cela aurait pu être une explication à mon attitude et de savoir que ce n'est pas juste " l'adolescence". Cette maladie aurait pu être l'occasion d'expliquer ce blocage bizarre qui m'empêche de juste "profiter" de la vie (peu importe ce que cela veut dire.) de me sentir heureuse et épanouie. Tout cela fait peut-être partie du passer, mais je ne peux pas m'empêcher de maudire mes parents d'avoir été aussi négligent envers moi si a l'école, je m'efforçais d'aller bien à la maison je me sentais toujours mal et seule j'arrivais pas à voir cet endroit comme étant ma maison, aujourd'hui à chaque fois que je me rappelle de mon malheur, je ne peux pas m'empêcher de me sentir mélancolique et cela me donne l'impression qu'importe ce qui adviendra, le futur me paraîtra toujours aussi sombre.