Je n’ai plus les mots
GingembreHésitante16
elle/elle·17 ans
C’est vraiment trop, je ne suis plus capable d’endurer ça. Depuis que je suis jeune, j’ai toujours été la fille un peu rejet vous voyez? Ou peut-être que c’est seulement une impression. Quand je suis passée au secondaire, je m’étais dit: cool! Je vais avoir un nouveau départ, des nouveaux amis! Je m’étais jamais aussi trompé. Secondaire 1, on était dans une classe-bulle à cause de la Covid-19, donc j’étais toujours avec les mêmes personnes. Je croyais que je pouvais me sentir bien, mais à chaque fois que je parlais à eux, ils m’ignoraient ou faisaient semblant que j’étais pas là. Cette année m’a fait baisser mon estime de soi. Je suis entrée en secondaire 2, me disant que je n’étais pas super intéressante, mais au moins les classes ne sont plus en bulles! Et bam, mon cours d’anglais, je suis rejet, je connais personne, et le prof c’était le genre à vouloir faire des travaux d’équipe à tous les cours, mais personne voulait être avec moi et tout le monde me jugeait. Et puis un jour, il fallait que je parle en anglais devant toute la classe pour faire un exposé oral. Ça a été le début de l’enfer je crois, car j’ai fait ma première grosse crise de panique devant toute la classe. J’en ai refait une semblable durant la même année, pendant un autre exposé oral. Et ensuite, j’en ai refait une dans mon cours de français avant un exposé! J’avais peur du jugement! Je vous jure, depuis cette année-là, c’est vraiment de la grosse merde. Après je suis rentrée en secondaire 3, je m’étais partie sur un nouveau départ, j’ai essayé d’être sociable, et j’étais presque devenue populaire. C’était vraiment le grand bonheur pour moi, mais en fait, ça ne sert à rien d’être populaire. Je me souciais toujours de ce que les gens pensaient de moi. Ça a dégringolé au fur et à mesure que l’année a passée. Je crois que j’avais renié ce que je ressentais et ça se revirait contre moi, c’est le karma je crois. Alors à la Semaine de relâche j’ai pété un plomb, grosse crise de panique avant de m’endormir. J’en faisais, ça n’en finissait plus. Mes parents s’énervaient contre moi et ça m’a fait sentir encore plus seule. J’en parlais avec mes amis, mais je voyais bien que c’était un trop gros fardeau pour eux, alors j’ai arrêté. Je suis allé voir une psy, mais je ne crois pas que c’est ce qui me fallait, je suis allé voir la psycho éducatrice, mais j’oubliais de parler de choses importantes. Vous voyez, il y a TROP de choses. Ça m’a donc pris beaucoup de temps avant que je contrôle mes crises et que je trouve les techniques appropriées, et même là, des fois ça ne marche pas. Mais depuis ce pétage de plomb, je ne sais pas, je me trouve laide, inutile et une fois même quelqu’un a dit que j’étais laide. Ça m’a vraiment fait de la peine. Depuis que je suis en vacances, mes amis me parlent presque plus, et je pense que c’est de ma faute. Après toute ces années à être rejet, ça ne peut pas toujours être de la faute des autres. Je ne sais pas ce que je veux faire plus tard et ça me stresse, je fais juste jouer aux jeux vidéo, car ça me détend, mais ça me culpabilise aussi car je fais pratiquement rien d’autre, mais c’est aussi mon seul moyen de me sentir bien. Il y a des jours que je suis heureuse, et d’autres jours ou c’est tout le contraire, comme aujourd’hui. Je n’arrête pas de penser que le monde se porterait mieux sans moi, et je n’arrête pas de penser à mes médicaments dans l’armoire, ça me stresse parce que je sais que je veux pas, mais en même temps j’en peux juste plus! Je n’en parle pas à mes parents, parce qu’ils ont déjà des problèmes, et mes amis me parlent plus, alors qui d’autres me restent-ils? Qu’est-ce que je suis sensé faire? Le suicide, je croyais que c’était les fous qui faisaient ça, mais plus maintenant. Je n’arrête pas de penser à ça, ça tourne dans ma tête et ça n’arrête plus. Je ne veux pas mourir, ça me hante, mais en même temps, j’ai plus de solutions
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NuageAccueillante4
elle/elle
16hJobje suis en secondaire 4, et plus tard, j'aimerais être technicienne en pharmacie ou dentiste hygiéniste. Et j'ai un petit problème. En fait, c'est un gros problème, genre. J'ai vérifié dans le site pour le cegep ou je veux aller les préalables pour ces deux programmes-là, et ça me dit qu'il faut sciences, les sciences STE ou SE. Mais dans mon école, nous, on a juste sciences STE et ST. Moi, je suis dans les sciences ST. Et aussi, le truc, c'est que dans notre école, nous, on a un choix de passer de ST à STE, genre changer de groupe. Tu peux le faire en janvier ou février. Mais le truc, c'est que si tu veux faire ça, il fallait avoir 80% et plus dans ton bulletin, dans ton bulletin de l'étape 1, juste en théorie juste en théorie. Il fallait avoir 80% et plus. Mais moi, j'ai eu 75% en théorie. Et, ouais, donc moi, je ne peux pas aller en STE. Alors, je ne peux pas faire le truc que je veux. Le truc, c'est qu'en SE, l'autre préalable SE, moi, je n'ai pas ça dans mon école. Il n'y a pas SE dans mon école. Comme, je ne sais pas quoi faire. Je ne peux pas aller en STE car je suis nul et maintenant jai eu une mauvaise note dans mon test et il n'y a pas SE dans mon école. Comme, je ne sais pas quoi faire. C'est un problème. Et j'ai très peur
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BubbleteaTalentueuse1
elle/elle
17hMa vie chambouleDepuis le début de l’année, il est évident que j’ai eu beaucoup de montagnes russes d’émotions, et cela me fatigue beaucoup. (Noter que les hauts sont bien moins présents et superficielles comme vous allez le voir.)
Pour vous donner un peu de contexte, en secondaire 1, j’ai eu une période suicidaire. On va se le dire mot pour mot, j’était à un moment ou je pensais vraiment que j’allais commettre l’acte final. Peut être que certaines personnes pourraient me dire que jetait trop jeune pour ressentir ses émotions et que mes épreuves n’étaient pas autant intenses ou valides pour faire cela. Reste que ca ma beaucoup marqué et depuis cette période, j’ai fait TANT mais TANT de travail pour me remonter.
Jai changé ma vie complètement. Tout ce que vous pourriez penser à a ete changé. J’en ai même venu à etre dégoûté de la personne d’avant qui avait des habitudes de vie malsaines.
Bref, je suis maintenant en début secondaire 3 et je me sens au bord d’une rechute. Je fais des attaques d’anxiété sur des tout bébés trucs ou des fois pour aucune raison. Je me sens souvent rejetée et sans amies, même si je parle à d’innombrables personnes par jour. Ma confiances en moi est étrange, parfois boostée a fond mais souvent pulvérisée par un seul commentaire en “blague”. De plus, ma meilleure amie me traite horriblement. Longtemps, j’ai arrêté d’essayer d’être la victime. Je rejetais toujours la faute sur moi pour etre plus motivée a changer. Mais la je ne peux plus ignorer comment elle me fait sentir. Mon estime de soi se brouille lorsqu’elle passe un commentaire mechant. Je la fais rire, on sentends bien, puis elle me sort des trucs comment je suis gênante et c’est fini.
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CaféCourageux3
il/lui
20hchoix de cegepYa pas d'orienteur dans mon ecole. Je pense pas que j'ai les notes pour aller dans le programe de mon choix au cegep. Il faut que je decide vite je suis en secondaire 5. Je sais pas quoi faire
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HalloumiTenace6
il/lui
1jDurée d’un rapportallo je voulais savoir un rapport sexuel durait combien de temps en moyenne. Je sais que ça dépend de chaque couple mais ça me rassurerait pour le futur de savoir
Réponses
LinAmusé9
Ado TJ·elle/elle·18 ans
Salut @GingembreHésitante16 :)
Je sens beaucoup de souffrance dans ton message, je suis tellement contente que tu aies pensé à venir écrire sur le forum pour nous partager ce que tu vis. On dirait que tu as l’impression que plus personne ne pourrait être là pour t’écouter, mais tu as quand même pensé à venir nous en parler :) Il n’y a aucun jugement ici, alors tu as très bien fait de te confier à nous ❤️
Ce n’est pas de ta faute du tout si les gens ne sont pas gentils. On n’a pas de contrôle sur les actions des autres, seulement sur les siennes. Alors ça m’a fait sourire de lire que tu avais développé des techniques pour contrôler tes crises :) Mes amis ne me parlent pas beaucoup non plus depuis le début des vacances, mais personnellement, j’ai toujours aimé être seule. Donc ça ne me dérange pas et je ne vais pas beaucoup vers eux non plus. Mais récemment, j’ai écrit à mon ami.e pour lui dire un truc pas rapport (j’avais vu une amie qu’on a en commun dans une émission à la TV!), puis j’en ai profité pour prendre de ses nouvelles. Je suis sûre que qu’iels te répondraient si tu faisais le premier pas peut leur jaser.
Aussi, je ne sais pas si pour moi c’étaient des crises de panique, mais j’ai aussi eu des moments horribles avant de m’endormir. Angoisse par-dessus angoisse… l’impression que je ne m’endormirai jamais, que tout va mal, que je ne trouverai jamais de solution. Ça fait un moment que ça m’est arrivé, mais je me souviens très très bien de ce que c’était. Donc je comprends ce sentiment de vouloir tant que ça arrête.
Je suis du même avis que toi quand tu dis que la popularité est inutile. Pour moi, le plus important, c’est d’être soi-même. Si tout le monde respectait que les autres soient eux-mêmes, j’ai l’impression que ça irait si bien…
Et, tu sais, c’est normal de moins bien aller des fois, de se poser des questions sur le sens de la vie (et de notre vie), mais quand on commence à avoir des idées noires, à se demander si on veut vivre ou pas, c’est le signe qu’il faut demander de l’aide.
Tu as complètement raison d’être tannée, plus capable. Je ne me sentirais pas bien pantoute non plus à ta place… La personne qui t’a dit que tu étais laide m’aurait fait me sentir terriblement mal si j’avais été à ta place. C’est normal que ça t’ait heurtée. Je peux t’assurer que c’est faux, que tu es loin d’être laide. Sans même te voir, je te vois toute belle, malgré la douleur que tu portes. Une belle fille qui ne se rend pas compte de sa beauté.
À un moment, quand ça ne va plus du tout, il est nécessaire de demander de l’aide. Il y aura toujours quelqu’un pour t’aider.
La première étape pour tenter d’aller mieux, c’est d’en parler à un adulte de confiance. Je sais que tes parents et tes amis ne semblent pas être des options, mais ça pourrait aussi être tes un.e professeur.e, un.e intervenant.e, un TS à l’école. Il y avait aussi la psycho éducatrice à qui tu parlais! Il n’est pas trop tard pour retourner la voir et lui dire ce que tu n’as pas pu lui dire. Tu pourrais t’écrire des notes avant d’aller la voir pour être sûre de lui confier tout ce que tu voulais. Je sais que des fois ça peut être difficile de s’ouvrir, mais ça peut nous délivrer d’un poids quand on vide notre sac et qu’on permet à quelqu’un d’autre de nous aider.
Si tu préfères en parler à quelqu’un de manière anonyme, voici une autre option : https://suicide.ca/fr/clavarder-avec-un-intervenant tu peux aussi les texter 1-855-957-5353 ou les appeler 1-866-277-3553
C’est gratuit et confidentiel, comme Tel-Jeunes chez qui tu peux aussi appeler pour parler à un.e intervenant.e. Nous aussi on sera là pour toi.
Ne reste pas seule dans ce que tu vis, prends soin de toi. Le monde ne se porterait pas mieux sans toi, au contraire. Tu l’as dit, tu ne veux pas mourir. Tu veux juste que la souffrance s’arrête, ce qui est totalement compréhensible. Je te le souhaite profondément :) Continue d’exprimer ce que tu ressens! C’est ce qu’il faut :) Et n’hésite jamais à revenir sur le forum, on sera toujours là ❤️ xxx
TisaneBienveillante10