Peur de tout dévoiler

Bonjour à tous!

Je suis venue ici car voilà depuis novembre que mon mental s’est détérioré. Ça va mieux depuis 1-2 mois et l’été qui arrive me fait vraiment du bien. J’essaye de ne plus penser à mes problèmes pour profiter de mon été.

Récemment, j’en ai parlé à mon enseignante préférée et ça m’a vraiment fait du bien. J’ai pu quasiment tout lui dire et elle m’a écouté et conseillé. Elle m’a aussi encouragé à le dire à ma mère. Très très réticente au début, car après tout ça faisait 7 mois que je n’avais rien dit à personne, j’ai fini par accepter. Comme la prof connaissait ma mère, nous avons échafaudé un plan pour que je puisse donner ma lettre à ma mère (je ne voulais pas lui parler face à face).

Justement, hier, j’ai remis ma lettre à ma mère et je suis partie me coucher juste avant qu’elle la lise. Ce matin elle est partie tôt et je l’ai un peu évité, alors on ne sait toujours pas parlé depuis. J’ai vraiment peur de sa réaction.

Elle m’a laissé un petit mot en dessous de ma porte disant qu’elle était contente que je lui dise et que je lui fasse confiance. Elle voudrait aussi m’en reparler quand je serais prête. Mais je ne suis pas prête et je crois que je le serai jamais! J’ai peur qu’elle me juge, qu’elle soit triste, qu’elle est pitié de moi, que notre relation change pour le négatif, etc.

Dans ma lettre, je lui ai avoué m’être automutilée et je lui ai dit que je le regrettais et que j’avais arrêté. Mais j’ai peur qu’elle ne me fasse plus confiance et qu’elle soit rendue trop protectrice. Elle est très gentille et veut le bien de tous, mais j’ai quand même TRÈS peur de la discussion qui va s’en venir.

Avez-vous des conseils pour m’aider à divulguer mes émotions (car je ne suis pas très bonne pour ça)? Et est-ce que vous aussi vous avez déjà parlé à vos parents lorsque vous n’alliez pas bien? Merci beaucoup et désolée pour le long message!

@NatationCréative13

WAW ! Ton message me fait tellement d'émotion :')

Bravo. Sincérement BRAVO d'avoir pus réussir à écrire ce genre de chose pour le faire savoir à ta mère. Tu peux vraiment être à la fois terrorisée mais aussi TRÈS courageuse d'avoir fait ça.

Je pense qu'elle est surprise. C'est sûr. De la part de tes parents ont ne s'entend pas à ce genre de chose... Je ne pense pas qu'elle serait fâché. Vraiment pas !

Je fais de l'anxiété depuis mon secondaire 2. Ça vraiment je pense été dure... Ça été une période vraiment dure ou j'étais perdu. Je ne savais pas ce que j'avais. Je ne savais pas que je faisais de l'anxiété. J'étais très négative et mes notes chutaient et je m'en foutait... Parce que je n'allais pas BIEN ! Je pleurais dans mon lit sans aucune raison... Et j'en est parlé. J'en est parlé à mes parents. C'était trop dure. Ça a fait du bien.

Ils m'on aidé. Ils voulaient au début que j'aille voir un psy. Mais moi je ne voulais pas. Et un jour voyant que j'était tanné, j'ai essayé. Et ça m'a fait du bien de parler. J'ai pris confiance en moi et maintenant je vis encore avec mon anxiété mais je suis capable de le contrôler... ( ou presque haha )

BREF, tout ça pour dire que je ne pense pas que ta mère serait déçus ou fâché ou... Wathever ! Je pense qu'elle est vraiment contente que tu ai puis lui dire. Que sa fille ne vas pas bien. Que tu n'ai pas gardé ça pour toi... J'ai toujours gardées mes émotions en dedans de moi. Mon frère prennait beaucoup de place et... Ça fait que je me suis fait petite et j'ai rentré mes émotions que je vivait dans mon ventre.

Je pense que vous allez juste avoir une belle conversation :') Dit lui tout ce que tu ressentais. Essayez de trouver des solutions ensembles pour que tu ailles mieux. Parce que... Ta plus grande étape est vraiment réussie ! LE DIRE ! Le dire est dure. Mais tu l'as fait ! Bravo, mais TELLEMENT bravo ! Tu es courageuse de pouvoir dire que tu ne vas pas bien.

Sorry haha je suis un peu émotive d'avoir lus ce message haha.

Donc voilà. Si t'as mère veux te reparler je pense que c'est pour mieux comprendre ce que tu ressens. Pour qu'elle puisse t'aider parce que à ce que je vois, elle tient à toi :') Et à ce que je vois aussi, elle ne te force pas à tout lui raconter. Elle veut que tu prennes ton temps quand tu sauras prête !

Si tu as des questions ou commentaires tu peux me réécrire.

xxxx

Force à toi 🙏🏻🔥

@BélierTalentueuse1

Salut @NatationCréative13 💛

J’aimerais d’abord prendre un moment pour te dire ceci: Bravo 💛 sincèrement :)

Pour être honnête, je te trouve vraiment courageuse. Je suis contente de savoir que tu as parlé des difficultés auxquelles tu faisais face avec ton enseignante préférée et que tu aies plus tard écrit à ta mère. Je suis aussi contente pour toi 💛 de lire que tu vas mieux depuis 1-2 mois.

Je pense que ça n’a pas dû être facile pour toi de faire ces démarches pour aller mieux et j’aimerais sincèrement souligner ta persévérance jusqu’à maintenant :)

À présent, je comprends que tu te sentes préoccupée par la réaction de ta mère. Je vois que tu anticipes plusieurs possibilités de réactions, autant positives que négatives, et je comprends tout-à-fait. Ce n’est pas facile de parler de parler de ce que tu as sur le coeur depuis novembre et je suis contente que tu lui aies écrit pour que cette lettre serve un peu d’introduction à votre éventuelle discussion.

Je pense que ça vaut le coup de se concentrer sur le fait que ta mère est très gentille et qu’elle s’est montrée compréhensive en lisant ta lettre :) Je crois que c’est un très bon signe! 💛 D’après ce que je lis de ton message, je me sens optimiste pour votre conversation et je pense que ça va bien se passer.

Il y a quelque mois, j’ai aussi eu à parler avec mes parents parce que je me sentais pas super bien aussi. Je ressentais beacoup de stress en ce qui concernait l’école et ça m’a pris des dizaines de conversations pendant plusieurs semaines pour que je puisse enfin réaliser que c’était en fait moi qui me mettait beaucoup plus de pression que nécessaire. Ces moments d’échanges avec eux, malgré que j’étais pas vraiment excitée d’en parler, m’ont vraiment aidée à mettre en mots tout le tourbillon de pensées anxiogènes que j’avais gardé pendant presque toute une session. Donc, je te comprends, un peu différemment vu nos contextes différents, mais je te comprends :)

Je pense que le meilleur conseil que je pourrais te donner serait de prendre ton temps et de parler quand tu te sens au moins à moitié ou à 75% prête. Des conversations plus sérieuses comme celle-ci, je ne pense pas qu’il est facile d’avoir un moment où tu te sens prête à 100%. Je pense qu’il est important de te donner un petit boost en te disant des phrases motivantes et réconfortantes ou même drôles si tu en as envie :)

Je te conseillerais de penser à quelque chose qui te rend joyeuse ou qui te fait rire, puis commencer la conversation avec ça ou d’essayer de commencer la conversation avec un sujet un peu plus général que celui que tu vas aborder avec ta mère. Comme ça, ça te permet de guider la conversation à ton rythme et à ton aise. Si tu décides finalement que tu préfères en parler à un autre moment, tu pourras temporairement ne pas aborder le sujet jusqu’à ce que tu te sentes plus confortable. Un autre conseil serait peut-être de demander à ta mère de te poser des questions qui peuvent être répondues par “oui” ou “non” ou quelques mots. Je pense que ça pourrait te donner le temps de réfléchir et de te mettre plus à l’aise avant de continuer la conversation avec plus de profondeur.

Si les conseils du paragraphe en haut ne s’appliquent pas vraiment à toi, je te conseillerais d’aborder le sujet directement avec ta mère et de commencer en lui demandant du temps pour que tu prennes des pauses pour respirer par moments et pour qu’elle puisse répondre à ce que tu dis (si tu en as envie).

Oh! J’ai presque oublié de mentionner, mais j’aimerais que tu te poses la question suivante: voudrais-tu avoir cette conversation pour avoir une oreille attentive, sans jugement, ou voudrais-tu plutôt essayer de trouver des solutions avec elle? ….En d’autres mots, voudrais-tu qu’elle réponde régulièrement quand tu parles ou voudrais-tu plutôt avoir l’espace pour dire tout ce que tu as à dire sans trop avoir de réponse? J’espère que ma question a du sens. Je pense que ça pourrait t’aider à expliquer à ta mère le type de soutien que tu préférerais obtenir de sa part. De cette façon, tu pourrais te sentir plus confortable et elle aussi :)

Je pense qu’il est important que vous vous installiez dans un endroit calme, confortable, avec tout ce que vous avez besoin à vos côtés que ce soit du thé, des petites sucreries, de l’eau, des couvertures, des coussins ou autre. Si tu es dans un environnement qui te permet d’être plus confortable, je pense que ça pourrait t’aider à mieux divulguer tes émotions.

J’aimerais aussi donner un autre conseil que j’ai appris il y a quelques jours d’une personne. Si tu ne te sens pas super confortable d’avoir le regard de ta mère sur toi quand tu parles de ce que tu ressens, tu pourrais mettre un oreiller entre vous deux et comme ça, tu ne peux pas vraiment voir ses réactions, ses expressions faciales. Peut-être que ça pourrait t’aider à parler plus confortablement et ensuite avoir des réponses de sa part en enlevant le coussin ou pas. Je n’ai personnellement pas essayé ça, mais j’ai appris que ça fonctionne bien pour plusieurs :)

J’espère que mes conseils te seront bénéfiques :)

N’hésite pas s’il y a quoi que ce soit 💛

Je sais pas quoi faire

J'ai 13 et j'ai des envies chelou j'ai très envie de faire ma première fois mais j'ai des parents strict (j'ai même pas le droit d'être en couple donc voilà le niveau) et ces envie persiste depuis mes 11 ans et demi déjà je ne sai même pas avec qui je pourrais faire ça si je le ferai

SVP aidez moi

J'arrive pas à faire une publiquation ?

Bonjour ! Je n'arrive pas à publier quelque chose que j'ai écris, ça fais plusieurs fois que je rafraichis la page, que j'en ouvre une nouvelle, y a rien qui fonctionne, pourtant quand j'essaye d'écrire quelque chose de différent ça a l'air de fonctionner. Est-ce que c'est parce que mon text est trop long ? C'est quoi le problème ?

Qui choisir? Maman ou papa?

Salut, ça fait un bout de temps que j'ai pas écrit sur le forum. je suis un peu dans une situation... difficile. J'ai 13(bientôt 14) et j'ai vécu des choses (trop). Je vois une travailleuse sociale, je bientôt faire des activités avec des victimes d'agressions sexuelles dans un centre...et ect. Maintenant que m'a vie commençait à reprendre le bon chemin, mon père m'a suggéré d'aller vivre chez lui pendant 1 ans ( je le vois une fin de semaine sur deux habituellement et l'été je le vois une semaine sur deux). Il faut savoir que, j'ai pas le meilleur environnement chez ma mère. Ça fait que crier et se chicaner entre tout le monde, surtout entre mon beau père et ma mère. Mon père m'a donc suggéré sa, mais je ne sais vraiment pas quoi dire... J'en ai parler à mon cousin de 20 ans, lui qui a eu pratiquement les mêmes situation que moi, était le mieux placé pour me comprendre. Il m'a dit, et je site...<< Tu devrais dire oui, je préfère que tu vives dans un endroit sain>>. Comme si ma mère était un monstre. Mais le seul monstre dans cette histoire c'est moi. Chez ma mère, c'est toujours moi qui est accusée de tt. Je me fait chicaner tout le temps et on me rappelle souvent mes erreur, comme l'histoire du pédophile disons( voir mes autres publications). Chez mon père, on vois aucun de mes efforts. Je fait toujours plus que demander et c'est toujours pas bien. Je garde 6 enfants, c'est sûr que j'ai pas le temps de toujours tout faire correctement. C'est compliqué et eux...ils me critiquent tt le temps. Je sais pas si je devrais accepté la proposition de mon père. Après tout, il fait sa pour mon bien. Je sais que c'est long à lire tout sa, mais je préfère me confier à vous parce vous vous m'écouter (plutôt vous lisez, mais vous avez compris) contrairement à mes parents, mes problème c'est n'importe quoi et pleurer c'est comme un crime. J'ai vu plusieurs fois ma mère et mon beau père se chicaner... pendant ce temps moi je cachait les yeux et les oreilles de mes frères et sœurs... Je n'avais pas assez de mains pour cacher les miens. J'ai tout vu et entendu...la maison qui tremblait avec les coup dans le mur, la vitre sur la porte qui explose avec les coups de poing de mon beau-père dans la porte. Tout. Les autres, ne le savent pas sa... J'aimerais vraiment que quelqu'un me résonne. Je veux savoir se qui est le mieux pour moi...mais je ne sais pas.

J’ai mal, mais je me tais depuis trop longtemps

Je ne sais pas vraiment par où commencer, parce que ce que je vis me dépasse. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis déjà automutilée. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai déjà voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur était trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-être parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-être parce que je me suis enfermée dans ma souffrance. Ou peut-être parce que je ne savais plus comment être "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais être de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai été brisée dans des relations où je me suis effacée, où je croyais que je méritais d’être mal aimée. J’ai vécu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquée à vie, que j’essaie encore de comprendre, de guérir. J’ai été placée dans une famille qui n’était pas la mienne. Arrachée à mes repères, comme si j’étais un problème à régler plutôt qu’une personne à aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dépression. Cette noirceur qui revient sans prévenir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dérange. Que je suis de trop. Et surtout… je me sens à l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux être entendue. Je veux arrêter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgré tout ce que j’ai vécu, je peux encore me reconstruire.

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