Peur de les gosser

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CamomilleTenace4

iel

1a

Bonjour, je suis non-binaire et je l'ai dit à mes amies l'an passé. Je crois qu'elles ont oublié et elles continuent à me traiter comme une fille. J'aimerais leur redire, pour qu'elles arrêtent, mais j'y arrive pas... J'ai peur de les gosser avec ça. Je m'inquiète aussi parce que je suis sûr.e qu'elles vont encore oublier. Je ne sais pas trop quoi faire et je suis pas mal mélangé.e. Ça me tente pas non plus de me promener avec une affiche écrit: JE SUIS NON-BINAIRE! Qu'est-ce que je dois faire??

Réponses

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    AnethChaleureuse16

    iel

    1a

    Salut! Je comprends full que tout ça te fasse rusher! Ça ne fait pas longtemps que je suis à l'aise avec l'idée de corriger les autres et de tenir à mes pronoms, et c'est jamais évident lorsque les personnes avec lesquelles on interagit sont cis/straight ou peu à l'aise avec le vocabulaire et la communauté queer.

    Cependant, je pense qu'il est vraiment important de pas lâcher le combat puisque c'en est un qui te concerne intrinsèquement et qui concerne aussi plusieurs personnes avec le même struggle, car si les gens qu'on côtoie ne sont pas encore à l'aise avec le vocabulaire queer, il se peut que d'autres personnes de leur entourage ressente le même malaise identitaire en leur présence. Personnellement, me rappeler que ce problème concerne toute une communauté m'aide à assumer mon identité queer avec plus de sérieux puisque je sens que non seulement je travaille à ce que mon identité soit respectée, j'encourage aussi mes ami.e.s à respecter plus naturellement l'identité de tous.tes celleux qui me ressemblent.

    Ensuite de cela, je pense que démontrer aux gens qui t'entourent que tu es à l'aise avec le language non-binaire normalise ce language-là. Une bonne façon de commencer, c'est de demander leurs pronoms aux personnes à qui tu t'adressent ou mentionner ceux que tu préfères pour toi-même au début d'une conversation, de façon tout à fait normale. Si plusieurs personnes ne sont pas à l'aise avec le vocabulaire ou portées à l'utiliser, c'est qu'elles n'y sont pas exposées ou habituées et donc ça les rend insécure même si elles ne le diront peut-être pas. C'est pourquoi si tes ami.e.s persistent à mal te genrer, tu pourrais leur demander si iels sont à l'aise avec le vocabulaire non-binaire et si non, leur en apprendre un peu de façon bienveillante puisque c'est seulement une forme d'ignorance de leur part, iels ne connaissent peut-être pas cet univers de mots ou d'identités.

    Je crois aussi que tout ça représente beaucoup de déconstruction d'apprentissages pour certaines personnes, c'est pourquoi selon moi la meilleure façon de s'y prendre c'est dans le but d'aider les autres à se familiariser avec la réalité queer. J'ai remarqué que plus je manie le langage queer avec confiance, en me désignant ou en parlant des autres, plus les gens avec qui j'interagis sont portés à vouloir le faire aussi. C'est ensuite de plus en plus facile de gagner en assurance et de se désintéresser des personnes qui ne veulent pas apprendre à respecter les différentes identités.

    Je ne sais pas si tu as des ami.e.s queer, mais c'est souvent plus facile de commencer à s'exprimer plus aisément avec des personnes qui sont davantage exposées à une réalité similaire à la tienne.

    J'espère que ma réponse peut t'aider un peu, je ne sais pas quel est ton âge ou ta réalité globalement avec tes ami.e.s, je ne connais pas ton parcours avec ton identité queer c'est pourquoi j'ai tenté de généraliser. Ce qui est sûr, c'est que c'est une chose à la fois, on peut pas vraiment forcer des apprentissages dans la tête des gens, mais c'est important à ne pas oublier dans cette situation là qu'au final c'est une question de respect de base, tu as le droit au respect de ta personne.

    C'est pas toujours facile être queer et surtout pas l'être out loud! Courage!

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    CamomilleTenace4

    iel

    1a

    Merci beaucoup! Ça m'aide vraiment!

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Liste de discussions

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    LapinPolyvalente12

    elle/elle

    3h
    Une marche trop (beaucoup) trop haute

    Salut!

    depuis année passer, je participe à des ateliers de musique a l'école. J'aime enormement sa! J'ai connue des gents incroyable donc une intervenant à qui On n'a eu un lien très fort.. Et dans deux semaines, elle part de l'école jusqu'a l'année prochaine.. Mais moi,je graduit cette année malheuresement :( du coup, sa m'affecte beaucoup.. Je dormirais presque plus.. bref.. Je sais plus quoi faire..

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    JaguardCurieux15

    elle/elle

    5h
    Pourquoi j'ai l'impression que les blagues sexuelles/racistes/homophobes sont omniprésentes?

    Salut, je me pose cette question depuis un moment et j'aimerais enfin avoir des réponses. J'entend souvent en classe, dans les corridors ou desfois dans les centres commerciales des remarques assez malaisantes et carrément dénigrantes sur certains groupes. Ce sont surtout des gens de mon âge qui vont dire ça. Par exemple, j'ai déjà entendu en classe quelqu'un dire: <<Être gay c'est être faible>>. Ça me met mal à l'aise souvent. Je me demande si c'est de l'immaturité ou juste méchant et qui juge. Merci et bonne journée. ^^

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    MerPatient14

    elle/elle

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    Une bonne amie?

    au début on était un duo avec mes 2 autre amie et puis eu il on eu une chiquane je suis rester avec la fille que je vais nommer Sarah pour son anonymat donc Sarah au début était jentille et tout mais depuis se matin elle est sec et me fait des remarques pas très jentille je me dit qu’elle a sûrement eu un matin difficile mais je ne sais pas quoi faire car mon autre amie que je vais nommer jade est fâcher pour aucune raison

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    RacletteRespectueuse17

    elle/elle

    16h
    Professionnel-personnel

    Il y a 2 gars (un au travail, l’autre à l’école) qui veulent qu’on se fréquente en dehors de l’école/travail. Je leur aie dit clairement plusieurs fois que je ne veux pas et les 2 ne veulent pas lâcher l’affaire. Ma famille pensent qu’ils ont un crush sur moi et ça me gêne car je suis asexuelle. J’arrive pas à les ignorer, les 2 me font trop pitié (un immigrants très sympathique sans ami qui connaît mal le français et un gars avec des gros problèmes familiaux dont je suis la ‘’safe zone’’ et qui à l’air de ‘’souffrir en silence’’ Dans les deux cas je suis la seule personne qui les écoute/parle/confidente). Je sais pas quoi faire d’eux. Je déteste mélanger professionnel et personnel et j’ai pas envie qu’on soit plus que collègue.